La ou les causes moléculaires à l’origine de la dégénérescence neuronale observée dans la maladie de Parkinson (MP) demeure(nt) inconnue(s), malgré des décennies de recherche in vitro ou in vivo sur le tissu post-mortem. Notre projet vise à développer et valider un concept original et novateur dans la maladie de Parkinson : l’empreinte tissulaire cérébrale. Ce concept permet, pendant la procédure neurochirurgicale de stimulation cérébrale profonde, la collecte d’empreintes tissulaires non lésionnelles, provenant des régions cérébrales pathologiques chez des patients parkinsoniens vivants. Une analyse histologique et moléculaire des empreintes collectées aux HUG, au CHUV et au CHU de Grenoble confirmera la pertinence et l’intérêt d’une telle approche dans le but de mieux comprendre la pathogénie de la MP. En effet l'analyse protéomique (nano-lc-ms/ms) et transcriptomique (RNA seq) des empreintes tentera de mettre en évidence des différences d'expression spécifiques à la maladie de Parkinson. En parallèle, le développement et la validation de dispositifs médicaux innovants permettra d’optimiser la collecte et l’analyse de ces empreintes tissulaires, tout en tenant compte des contraintes normatives et réglementaires en vue d’un essai clinique chez l’humain en 2021, puis du marquage CE et de la commercialisation de ces dispositifs à l’issue du projet.